Le Comité de Facilitation des Échanges du Madagascar : un appel à une cohérence d’action interne
RATEFINANAHARY RANTOARIVOLA Edmée
Madagascar, un pays dont la renommée de la richesse naturelle et le potentiel n’est plus à faire, est aussi une île où toutes les promesses peuvent-être faites.
Avec ces quelques 26 millions d’habitant, et 590 000kms2, un relief et un climat d’une variété exceptionnelle, le développement économique et social semble être à tout moment à portée de main. Et la Grande Ile n’est d’ailleurs pas étrangère au développement, en effet, elle a côtoyé l’opulence dans une passée glorieuse qui n’est pas si lointaine. Après tout, les témoins n’en sont autres que les aînés actuels. Ces mémoires vivantes qui flottent entre deux réalités aussi improbables que palpables.
Une industrie performante, une monnaie forte, des infrastructures de qualités, un niveau d’éducation et de vie élevés. L’ensemble parfait pour une stabilité parfaite. Seulement voilà, les aspirations et les rêves, accompagnés du sentiment d’être écarté du gouvernail de ce beau bateau, trouvèrent leur porte-voix dans une révolution nationaliste, avec son lot de changement, de restructuration et déstructuration, suivie d’autres révolutions successives, en marge desquelles l’économie et toutes les structures et infrastructures qui la soutenaient furent laissées au gré des vagues de stratégies plus idéologiques que techniques.
Les activités commerciales n’ont pas pour autant cessé, si des chaînes de valeur performantes comme le café ont subi un déclin, induit par un déficit interne, des infrastructures pour le transport (voie ferrée non entretenue et abandonnée ; accès au port fluviale devenu impraticable, et vieillissement des plantations, incapables de rester compétitives face à l’assaut de producteurs émergents comme le Vietnam), d’autre comme la vanille, ont fait leur chemin, jusqu’à se hisser en pole position des produits exportés par le pays, en termes de valeur, et ce, malgré des cycles commerciaux en dents de scie.
Mais au-delà d’une déliquescence progressive de l’ensemble des infrastructures de transports, celles liées aux qualités, comme les stations de recherches, et les normes, combinée à des grands bouleversements macro-économiques dont la sortie de Madagascar de la « zone franc », ont fortement impacté l’industrie du pays, plus particulièrement, en renversant la balance commerciale de Madagascar sur le commerce de marchandises.
L’ouverture du Madagascar à travers le libre-échange
Autant de fait qui laissent à deviner un tableau assez sombre pour ce qui est du cheminement économique du pays, cependant, Madagascar n’a pas fait de ses déboires du passés un frein pour le retenir et l’empêcher de trouver et d’appliquer les solutions pour réenclencher le développement économique du pays.
Ainsi, résolument tourné vers l’extérieur, étant une île, Madagascar met au cœur de sa stratégie, la conquête du marché extérieur, et l’ouverture à travers le libre-échange. Tout cela, matérialisé par l’adhésion aux organisations économiques internationale, et régionales (tels que l’OMC, COMESA, SADC, ZLET, etc)
Avec ces quelques 26 millions d’habitant, et 590 000kms2, un relief et un climat d’une variété exceptionnelle, le développement économique et social semble être à tout moment à portée de main. Et la Grande Ile n’est d’ailleurs pas étrangère au développement, en effet, elle a côtoyé l’opulence dans une passée glorieuse qui n’est pas si lointaine. Après tout, les témoins n’en sont autres que les aînés actuels. Ces mémoires vivantes qui flottent entre deux réalités aussi improbables que palpables.
Une industrie performante, une monnaie forte, des infrastructures de qualités, un niveau d’éducation et de vie élevés. L’ensemble parfait pour une stabilité parfaite. Seulement voilà, les aspirations et les rêves, accompagnés du sentiment d’être écarté du gouvernail de ce beau bateau, trouvèrent leur porte-voix dans une révolution nationaliste, avec son lot de changement, de restructuration et déstructuration, suivie d’autres révolutions successives, en marge desquelles l’économie et toutes les structures et infrastructures qui la soutenaient furent laissées au gré des vagues de stratégies plus idéologiques que techniques.
Les activités commerciales n’ont pas pour autant cessé, si des chaînes de valeur performantes comme le café ont subi un déclin, induit par un déficit interne, des infrastructures pour le transport (voie ferrée non entretenue et abandonnée ; accès au port fluviale devenu impraticable, et vieillissement des plantations, incapables de rester compétitives face à l’assaut de producteurs émergents comme le Vietnam), d’autre comme la vanille, ont fait leur chemin, jusqu’à se hisser en pole position des produits exportés par le pays, en termes de valeur, et ce, malgré des cycles commerciaux en dents de scie.
Mais au-delà d’une déliquescence progressive de l’ensemble des infrastructures de transports, celles liées aux qualités, comme les stations de recherches, et les normes, combinée à des grands bouleversements macro-économiques dont la sortie de Madagascar de la « zone franc », ont fortement impacté l’industrie du pays, plus particulièrement, en renversant la balance commerciale de Madagascar sur le commerce de marchandises.
L’ouverture du Madagascar à travers le libre-échange
Autant de fait qui laissent à deviner un tableau assez sombre pour ce qui est du cheminement économique du pays, cependant, Madagascar n’a pas fait de ses déboires du passés un frein pour le retenir et l’empêcher de trouver et d’appliquer les solutions pour réenclencher le développement économique du pays.
Ainsi, résolument tourné vers l’extérieur, étant une île, Madagascar met au cœur de sa stratégie, la conquête du marché extérieur, et l’ouverture à travers le libre-échange. Tout cela, matérialisé par l’adhésion aux organisations économiques internationale, et régionales (tels que l’OMC, COMESA, SADC, ZLET, etc)
Le CNFE du Madagascar le leader qui insuffle une vision d’ensemble, à un grand nombre d’acteurs à cheval sur sa sphère de responsabilité
Mais, s’ouvrir au monde pour mieux vendre ne suffit pas à elle seule comme stratégie, d’où la décision du pays, d’aller plus loin en adhérent à des outils d’optimisation du commerce, comme, l’Accord sur la Facilitation des Echanges, et en créant son Comité National, dédié à cet effet. Faciliter, fait appel à une cohérence d’action interne, puisqu’il s’agit d’insuffler une vision d’ensemble, à un grand nombre d’acteurs à cheval sur sa sphère de responsabilité, et n’entendant pas souffrir de concession, jugeant un tel changement, dommageable à l’intérêt général.
L’existence est les actions du Comité National pour la Facilitation des Échanges (CNFE) trouvent tous leurs sens, en ce que le comité rassemble, et coordonne. Un rassemblement actif où chacun, privé comme public, prend connaissance des raisons et des contraintes des uns et des autres, et où les solutions sont à proposer et discuter, pour au final: FACILITER, sans annihiler.
Considérer de manière technique en effet, la facilitation des échanges, cadrée par un accord, expliquée par des articles, peut paraître trop abstraite, trop compliquée pour chacun, plus préoccupé par le quotidien plus concret de son activité de contrôle, ou de ses opérations commerciales. Mais au sein du CNFE, en groupe, autour d’une table, mis face à la voix de l’autre, l’abstrait revêt soudainement un habille bien réel : du temps, des délais, des coûts, en TROP à côté de moyens en moins ou dépassés, et sous des procédures, elles aussi, en TROP, dans un monde tout vas plus vite, souvent, trop vite, pour tous.
Le CNFE est ainsi crucial, car il conscientise, il informe, et forme, en facilitant la lecture des réformes, et en poussant chaque responsable à agir. C’est ainsi que le CNFE de Madagascar a pu, au début de l’année 2021, et malgré le contexte mondial et national difficiles, amené les membres à signer leurs engagements à agir et enclencher les réformes qui leurs incombent. C’est ainsi que le CNFE de Madagascar, à travers sa feuille de route, a obtenu des partenariats pour concrétiser plusieurs réformes, dont douanières pour la gestion des risques, informationnelles pour la mise en place d’un Portail d’Information commerciale, entre autres.
Le CNFE est un catalyseur, un leader pour la mise en œuvre des réformes en matière de facilitation des échanges.
Mais, s’ouvrir au monde pour mieux vendre ne suffit pas à elle seule comme stratégie, d’où la décision du pays, d’aller plus loin en adhérent à des outils d’optimisation du commerce, comme, l’Accord sur la Facilitation des Echanges, et en créant son Comité National, dédié à cet effet. Faciliter, fait appel à une cohérence d’action interne, puisqu’il s’agit d’insuffler une vision d’ensemble, à un grand nombre d’acteurs à cheval sur sa sphère de responsabilité, et n’entendant pas souffrir de concession, jugeant un tel changement, dommageable à l’intérêt général.
L’existence est les actions du Comité National pour la Facilitation des Échanges (CNFE) trouvent tous leurs sens, en ce que le comité rassemble, et coordonne. Un rassemblement actif où chacun, privé comme public, prend connaissance des raisons et des contraintes des uns et des autres, et où les solutions sont à proposer et discuter, pour au final: FACILITER, sans annihiler.
Considérer de manière technique en effet, la facilitation des échanges, cadrée par un accord, expliquée par des articles, peut paraître trop abstraite, trop compliquée pour chacun, plus préoccupé par le quotidien plus concret de son activité de contrôle, ou de ses opérations commerciales. Mais au sein du CNFE, en groupe, autour d’une table, mis face à la voix de l’autre, l’abstrait revêt soudainement un habille bien réel : du temps, des délais, des coûts, en TROP à côté de moyens en moins ou dépassés, et sous des procédures, elles aussi, en TROP, dans un monde tout vas plus vite, souvent, trop vite, pour tous.
Le CNFE est ainsi crucial, car il conscientise, il informe, et forme, en facilitant la lecture des réformes, et en poussant chaque responsable à agir. C’est ainsi que le CNFE de Madagascar a pu, au début de l’année 2021, et malgré le contexte mondial et national difficiles, amené les membres à signer leurs engagements à agir et enclencher les réformes qui leurs incombent. C’est ainsi que le CNFE de Madagascar, à travers sa feuille de route, a obtenu des partenariats pour concrétiser plusieurs réformes, dont douanières pour la gestion des risques, informationnelles pour la mise en place d’un Portail d’Information commerciale, entre autres.
Le CNFE est un catalyseur, un leader pour la mise en œuvre des réformes en matière de facilitation des échanges.
RATEFINANAHARY RANTOARIVOLA Edmée
Née le 23 juillet, 1988, à Antananarivo-Madagascar, RATEFINANAHARY RANTOARIVOLA Edmée, est l’aînée d’une fratrie de trois frère et sœurs, de parents malagasy. Ayant suivi un cursus qui peut être qualifié de purement malagasy, elle est titulaire d’une maîtrise en Droit des affaires, obtenue à l’issu de son parcours à l’Université d’Antananarivo, au sein du Département d’Economie, Gestion, Droit et Sociologie, avant d’intégrer l’Ecole Nationale d’Administration de Madagascar et d’en sortir en tant que Commissaire du Commerce et de la Concurrence.
Femme passionnée par le commerce international, son parcours professionnel l’a emmené à occuper diverses fonctions de coordination, matérialisées par une ascension professionnelle qui l’avait mené à la tête du Département en charge Commerce Extérieur du Ministère en Charge du Commerce, fonction qui l’a conduite à assurer jusqu’en octobre 2021, le rôle de Chef Négociateur de Madagascar sur les questions Commerciales, et à conjointement présider avec le Directeur Générale de la Douane, le Comité National pour la Facilitation des Echanges ou CNFE de Madagascar.
Femme passionnée par le commerce international, son parcours professionnel l’a emmené à occuper diverses fonctions de coordination, matérialisées par une ascension professionnelle qui l’avait mené à la tête du Département en charge Commerce Extérieur du Ministère en Charge du Commerce, fonction qui l’a conduite à assurer jusqu’en octobre 2021, le rôle de Chef Négociateur de Madagascar sur les questions Commerciales, et à conjointement présider avec le Directeur Générale de la Douane, le Comité National pour la Facilitation des Echanges ou CNFE de Madagascar.
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Disclaimer: These articles are contributions from members of the National Trade Facilitation Committees in the framework of UNCTAD e-Learning for Trade Facilitation. The articles may contain advice, opinions and statements of various information providers. The United Nations does not represent or endorse the accuracy or reliability of any advice, opinion, statement or other information provided by any information provider, any User of this Site or any other person or entity. Reliance upon any such advice, opinion, statement, or other information shall also be at the User's own risk. Neither the United Nations nor its affiliates, nor any of their respective agents, employees, information providers or content providers, shall be liable to any User or anyone else for any inaccuracy, error, omission, interruption, deletion, defect, alteration of or use of any content herein, or for its timeliness or completeness, nor shall they be liable for any failure of performance, computer virus or communication line failure, regardless of cause, or for any damages resulting therefrom.